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Bilan de la qualité de l'air DREUX 2005-2015

Lig'Air publie le bilan de l’évaluation de la qualité de l’air sur le territoire de l’Agglo du Pays de Dreux depuis 2005. L’Agglo du Pays de Dreux fait partie des zones concernées par un risque de dépassement de la valeur limite annuelle en dioxyde d'azote à cause de la présence d'axes routiers très fréquentés, notamment la N12.

L’évaluation de la qualité sur l’Agglo du Pays de Dreux est basée sur la compilation des données récoltées par Lig’Air depuis 2005 mais aussi sur les résultats de la modélisation urbaine à haute résolution. Cette dernière a été mise en place sur ce territoire pour les besoins de cette étude.

 

 

 

Le tableau suivant présente le bilan de l’état de la qualité de l’air sur l’Agglo du Pays de Dreux entre 2005 et 2015 au regard des valeurs réglementaires.

 

 

L’évaluation de la qualité de l’air sur le périmètre de l’Agglo du Pays de Dreux montre que le dioxyde d’azote (NO2) est le seul polluant dont les concentrations présentent un risque de dépassement de la valeur limite annuelle. Les risques de ces dépassements sont localisés aux abords des grands axes routiers principalement le long de la nationale N12 et sur la N154 à l’est de la ville de Dreux représentant environ 14 km linéaire. En terme de population, environ une centaine de personnes sont exposées à ces risques de dépassement. La superficie d’exposition représente environ 217 560 m².

 

 

 

La circulation automobile est de loin la source principale de ce polluant dans la zone l’Agglo du Pays de Dreux avec une contribution d’environ 58% des émissions totales en oxydes d’azote. La réduction des émissions de ce secteur peut être considérée comme étant le levier d’action prioritaire pour améliorer la qualité de l’air par rapport au dioxyde d’azote.

 

 

 

Les particules en suspension PM10 sont concernées par les dépassements des seuils d’information et d’alerte. Elles ne présentent pas un réel risque de dépassement des valeurs limites.

 

 

 

Une action sur le trafic automobile devrait aussi conduire à une réduction des émissions des particules en suspension (environ 11% des émissions en PM10 sont générées par la circulation routière).

Les deux principaux secteurs émetteurs de particules en suspension sont le secteur agricole avec environ 54% des émissions en PM10 et le secteur résidentiel avec environ 25% des émissions en PM10.