3 choses à savoir quand j’ai envie de bouger
Quand ? Généralement le matin avant que le trafic s’intensifie. J’évite les heures de pointe et aux beaux jours, les heures les plus chaudes de la journée (concentrations d’ozone les plus élevées).
Où ? Je privilégie des trajets à l’écart des sources majeures de pollution : les grands axes de circulation, les rues « canyons », étroites et bordées d’immeubles hauts, où l’air stagne. Je préfère les parcs, les espaces bien ventilés.
Quelles sont les prévisions pour la qualité de l’air ? Aujourd’hui, demain, après-demain ? Vite un coup d’œil sur l'indice de ma commune qui est publié sur le site de Lig'Air : de 0, très bon à 10, très mauvais. Et si un épisode de pollution se prépare, je suis averti à l’avance, je me suis abonné aux bulletins d’alerte.
Activité physique dans un endroit pollué, perdant ou gagnant pour ma santé ?
Dès que j’augmente mon activité physique, les bénéfices pour ma santé sont largement supérieurs aux risques, même si la qualité de l’air est moyenne. Lorsque je fais du vélo en ville par exemple, même si je suis plus exposé à la pollution (car j’inhale plus d’air), je suis moins exposé qu’à l’intérieur d’une voiture, lieu clos, trop peu ventilé qui cumule pollution extérieure et intérieure.
Si pollution il y a, je ne renonce pas à bouger mais je m’adapte. Je fais attention aux seuils indiqués sur le site de Lig'Air :
- Passé le seuil dit « d'information », si je suis une personne vulnérable et sensible* à la pollution, je dois modérer mon activité. Plus de 65 ans ? J'évite les efforts entraînant un essoufflement (respiration par la bouche). Et, peu importe mon âge, je décale mes horaires pour éviter les pics de pollution.
- Au-delà du « seuil d'alerte », sportif ou non, j’attends que la qualité de l'air s’améliore, avant d’effectuer une activité physique qui augmente le volume d’air respiré.
* notamment les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées ou souffrant de problèmes cardiaques ou respiratoires
Sportif, je suis pro aussi sur l’heure et le lieu de mes entraînements
En plein effort, je respire 7 à 8 fois plus d’air/minute qu’au repos. Et j’inhale en même temps 7 à 8 fois plus de polluants. Ce qui n’est bon ni pour ma santé, ni pour ma performance sportive, un comble ! Je m’entraîne tôt le matin, à l’écart des grands axes ou dès que le vent chasse la pollution dans l’atmosphère. Si la qualité de l’air est mauvaise, je réduis mon effort ou j’écourte mon entraînement. Si je pratique en salle, je veille à ce que les lieux soient régulièrement aérés.
Pour préserver la santé des sportifs, il peut arriver, en cas de forte pollution, qu’une compétition soit reportée.
Maladies respiratoires et activité physique à l’extérieur, quelles précautions prendre ?
La thérapie par le sport est de plus en plus recommandée. Mais les personnes souffrant de maladies respiratoires, comme les asthmatiques, vont présenter plus rapidement ou plus fortement des symptômes suite à une exposition à la pollution, que ce soit à court terme ou à long terme.
- Mon médecin m’indique si je peux faire du sport et lequel : le volume d’air respiré diffère selon l’activité,
- Je choisis le moment où la qualité de l’air est la meilleure pour bouger,
- Je respecte scrupuleusement le traitement médical prescrit par mon médecin.