Au quotidien


En fonction de l'indice ATMO

En fonction de l'indice ATMO

Il existe des gestes simples, des habitudes à prendre qui peuvent contribuer à se protéger contre les polluants atmosphériques et/ou à limiter ses émissions dans l'atmosphère.

Les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique pour la qualité de l'air varient en fonction de l'indice ATMO. En cas d'indice "Dégradé" à "Extrêmement mauvais", ces conseils s'ajoutent aux directives préfectorales en période d'alerte, mais ne les remplacent pas.

En cas d'indice "Bon" à "Moyen"

  • Privilégier le covoiturage à l'usage individuel de la voiture. Un.e salarié.e automobiliste qui habite à 30 km de son lieu de travail et qui covoiture quotidiennement en alternance avec un.e voisin.e ou un.e collègue économise près de 2000 € chaque année. Deux personnes dans une voiture, c'est deux fois moins de pollution !

  • Entretenir régulièrement son véhicule en faisant une fois par an les différents réglages nécessaires à son bon fonctionnement. Une voiture mal entretenue pollue plus. Réviser son véhicule régulièrement permet de faire des économies et de limiter ses émissions de polluants. Penser à changer les filtres (huile, gasoil, air, etc.), à faire la vidange et à vérifier régulièrement la pression des pneus.

  • Changer le filtre à air de votre véhicule une fois par an pour éviter la surconsommation, la pollution et même la panne moteur. Une voiture mal entretenue pollue plus. Réviser son véhicule régulièrement permet de faire des économies et de limiter ses émissions de polluants.

  • Préférer les pistes cyclables séparées de la voie principale de circulation. Rouler dans les voies de bus et les pistes cyclables éloigne du trafic routier et permet de diminuer son exposition à la pollution de l'air jusqu'à -30% et de se protéger également des accidents de la route.

  • En vélo, éviter les gaz d'échappement : il est conseillé de se placer devant les voitures au feu rouge et de garder ses distances lorsque l'on suit un véhicule motorisé. Selon ATMO Occitanie, emprunter un axe avec peu de trafic routier permet de réduire l'exposition moyenne du cycliste ou du piéton d'environ 40% pour le dioxyde d'azote (NO2) et de 50% pour les particules PM10.

  • A vélo, choisir dès que possible un itinéraire évitant les grands axes routiers. Selon l'Observatoire Régional de Santé d'Ile de France, le choix de l'itinéraire lors d'un trajet à vélo permet de jouer sur deux aspects (temps de trajet et densité de trafic de l'axe parcouru) qui influencent fortement l'exposition à la pollution de l'air. Ainsi, des itinéraires fluides pour les cyclistes et à l'écart des grands axes de circulation peuvent diminuer le niveau d'exposition aux polluants.

  • Pratiquer une activité physique en extérieur aujourd'hui, en privilégiant les parcs et les zones piétonnes. 78% des Français de 18 à 64 ans ont un niveau d'activité physique ou sportive inférieur aux recommandations de santé publique de 10 000 pas par jour. En ville, en choisissant où l'on pratique son activité sportive, les concentrations moyennes annuelles en polluants peuvent être de 20 à 40% (selon les polluants) plus faibles que lorsque l'on est proche des axes de circulation.

  • Faire une activité physique (marche, vélo, activité physique adaptée…) en extérieur. Lorsque l'indice de qualité de l'air est bon et moyen, vous pouvez pratiquer vos activités physiques habituelles en extérieur. En France, la recommandation diffusée par le ministère de la santé est de pratiquer l'équivalent d'au moins 30 minutes de marche rapide par jour au minimum 5 fois par semaine pour les adultes et l'équivalent d'au moins 60 minutes par jour pour les enfants et adolescents.

  • Faire du sport en extérieur après une averse permet de limiter l'impact de la pollution de l'air sur la santé. La pluie lessive certains polluants de l'air et le vent les disperse, permettant de réduire la quantité de polluants inhalés lors de la pratique sportive.

  • Privilégier le vélo pour se rendre au travail. Les salariés qui viennent au travail à vélo peuvent demander une indemnité kilométrique pouvant atteindre 200 euros par an et par cycliste. Depuis 2018, les entreprises de plus de 100 salariés ont pour obligation de mettre en place un plan de mobibilité (lien vers le site de l'ADEME: https://www.ademe.fr/entreprises-monde-agricole/reduire-impacts/optimiser-mobilite-salaries/dossier/plan-mobilite/plan-mobilite-quest-cest).

  • En ville, privilégier l'usage du vélo pour vos déplacements afin de réduire votre impact environnemental. Selon l'ADEME, se déplacer à vélo permettrait d'économiser 650 kg de CO2, par personne et par an. Soit l'équivalent d'une télévision LCD allumée 162 jours non-stop !

  • Pour faire du sport, privilégier les parcs, les zones piétonnes, et les rues peu circulantes. Lors d'une séance de sport d'endurance, la quantité d'air inhalée augmente. De plus, la respiration se fait le plus souvent par la bouche : l'air aspiré échappe donc au filtre naturel des voies nasales. Il est donc important de bien choisir le lieux de sa pratique sportive. En ville, en choisissant où l'on pratique son activité sportive, les concentrations moyennes annuelles en polluants peuvent être de 20 à 40% (selon les polluants) plus faibles que lorsque l’on est proche des axes de circulation.

En cas d'indice "Dégradé" à "Extrêmement mauvais"

  • A pied, préférer les voies piétonnes ou les rues moins encombrées par le trafic. Le transport routier (voitures, deux roues, poids lourds...) émet du monoxyde de carbone, des oxydes d'azote et des particules fines. Ces polluants ont des effets négatifs sur la santé. Les niveaux de pollution varient tout au long de la journée. Les niveaux les plus importants pour le dioxyde d'azote sont pendant les heures de pointes du matin et du soir.

  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prendre conseil auprès d'un professionnel de santé. Éviter de sortir durant les heures de pointes (début de matinée ou en fin de journée) et aux abords des grands axes routiers. L'exposition à court terme (pic de pollution) mais surtout l'exposition sur le long terme (chronique) à la pollution de l'air a des impacts importants sur la santé, en particulier pour les personnes vulnérables ou sensibles.

  • En cas de mauvaise qualité de l'air, il est conseillé de maintenir les activités sportives de son enfant en limitant leur intensité. Les activités sportive d'intensité élevée comme les course à pied et les sports de compétition doivent être limités en intérieur comme en extérieur. Des activités plus modérées peuvent être maintenue comme la marche, le vélo ou encore la danse.

  • En cas de mauvaise qualité de l'air, limiter les activités physiques intenses. Lorsque la qualité de l'air se dégrade, il est conseillé aux personnes vulnérables personnes ayant une pathologie respiratoire, allergique, femmes enceintes...) de réduire les activités physique intenses comme la course à pied. Pour ne pas rester sédentaire, privilégier des activités plus modérées comme la marche.

  • En cas de mauvaise qualité de l'air, privilégier des trajets courts et moins intenses pour les déplacements en vélo. La pratique d'activité physique d'intensité modérée (comme un déplacement à vélo en pédalant tranquillement et en évitant de trop forts dénivelés par exemple) est possible en cas d'épisode de pollution. Cependant, il est recommandé d'éviter les sources majeures de pollution, telles que les grands axes routiers, et les heures de pointes (entre 7h-10h et 17h-20h).

  • En cas de mauvaise qualité de l'air, privilégier la marche pour les déplacements en ville. Selon plusieurs études des AASQA, il est démontré que les piétons étaient moins exposés à la pollution de l'air que les automobilistes. Vous réduirez aussi l'impact de vos déplacements sur l'environnement !

  • En cas de mauvaise qualité de l'air, reporter l'utilisation d'un barbecue à combustible solide (bois, charbon, etc.). Les barbecues au charbon de bois émettent un mélange de substances polluantes pour l'air et pouvant occasionner des effets sur la santé. Leur utilisation doit se faire impérativement dans un lieu bien aéré et ventilé. Pour les consommateurs qui font un usage fréquent du barbecue à charbon de bois, privilégier l'usage de charbon de bois épuré (> 85% de carbone ou de catégorie A) plutôt que de charbon de bois ordinaire.

  • En ville, l'utilisation de masque anti-pollution ne réduit pas l'impact de la pollution de l'air sur la santé. L'efficacité d'un masque dépend de sa conception, des performances du filtre dont il est équipé, ou encore l'adaptation à la morphologie de l'utilisateur. Ainsi, si l'efficacité d'un masque testé en laboratoire peut s'avérer élevée, elle ne reflète pas pour autant l'efficacité en conditions réelles d'utilisation. Par ailleurs, la plupart des masques anti-pollution sont conçus pour protéger des particules présentes dans l'air ambiant et ne protègent pas contre les substances présentes à l'état gazeux (comme le dioxyde d'azote, polluant majoritairement émis par le trafic routier dont les concentrations en ville sont élevées).

  • Même en cas de mauvaise qualité de l'air, il est possible de pratiquer une activité physique en extérieur. Les concentrations de polluants observées dans l'air en France y compris pendant les épisodes de pollution, ne remettent pas en cause les bénéfices de la pratique régulière d'activité physique, à l'extérieur comme à l'intérieur des bâtiments. Cependant, étant donné que l'on peut inhaler un plus grand volume d'air lors de la pratique d'une activité physique (selon l'intensité de l'activité pratiquée, de l'état de santé de la personne. et donc potentiellement une plus grande quantité de polluants, il est préférable de pratiquer les activités physiques le plus possible à l'écart des sources majeures de pollution.

  • Ne pas aggraver les effets de la pollution en ajoutant des facteurs irritants : fumée de tabac, utilisation de solvants en espace intérieur, chauffage au bois, exposition aux pollens en saison, etc. Pour réaliser un diagnostic de la qualité de son air intérieur, utiliser l'outil gratuit "Un bon air chez moi", développé par le Ministère de la Transition Ecologie. Vous pouvez répondre en 5 min au premier quizz sur le thème "Aération, humidité et chauffage".

En cas d'allergie aux pollens

En cas d'allergie aux pollens

Les recommandations sont issues de l'avis du Haut Conseil de la Santé Publique du 28 avril 2016.

Ce sont des messages sanitaires d’information et de recommandations pour prévenir les risques sanitaires liés aux épisodes de pollens allergisants.

Les allergies aux pollens concernent 30% des adultes en France, dont une partie ignore qu’elle est allergique aux pollens.

 

Population

Messages d’information

Population générale

Vous présentez un ou plusieurs des symptômes suivants ?

Crises d’éternuement,
Nez qui gratte, parfois bouché ou qui coule clair,
Yeux rouges, qui démangent ou qui larmoient,
En association éventuelle avec une respiration sifflante ou une toux.
Une gêne répétitive et saisonnière liée à ces symptômes et dans un contexte de fatigue inhabituelle.

 

Vous souffrez peut être d’une allergie aux pollens.


L’allergie peut bénéficier de mesures de prévention et de soins. Pour cela demandez conseil à votre pharmacien/ consultez votre médecin.

Personnes allergiques aux pollens

Pendant la période pollinique concernée* :

 

Chez soi :

Se rincer les cheveux le soir, car le pollen se dépose en grand nombre sur les cheveux,


Favoriser l’ouverture des fenêtres avant le lever et après le coucher du soleil, car l’émission des pollens dans l’air débute dès le lever du soleil,


Eviter l’exposition aux autres substances irritantes ou allergisantes en air intérieur (tabac, produits d’entretien, parfums d’intérieur, encens, etc.).

A l’extérieur :

Eviter les activités extérieures qui entraînent une sur-exposition aux pollens (tonte du gazon, entretien du jardin, activités sportives, etc.),

En cas de nécessité, privilégier la fin de journée et le port de lunettes de protection et de masque,


Eviter de faire sécher le linge à l’extérieur, car le pollen se dépose sur le linge humide,


En cas de déplacement en voiture, garder les vitres fermées,


Porter un masque.

 

Il s’agit de recommandations générales qui sont à adapter selon les cas avec le médecin traitant.

 


L'indice Pollen de Lig'Air

Lig'Air prévoit le risque allergique sur chaque commune de la région Centre-Val de Loire avec son indice Pollen. Tout au long de la saison pollinique, vous pouvez connaître le risque pour le jour même, le lendemain et surlendemain. Cela vous permet d'adapter au mieux vos comportements et vos traitements éventuels.

🔎 Consultez l'indice Pollen de ma commune

🔎 INTERqual'Air - Bilans territoriaux de l'indice Pollen


Sentimail Pollen

Afin d’être mieux informé lors de pics de pollution pollinique, vous recevrez un mail quand l'indice pollinique est prévu au moins "Fort" pour le lendemain.


D'autres informations sur les plantes allergisantes, les émissions de pollens, les périodes et les régions concernées, sont disponibles sur les sites :



Face à une nuisance

Face à une nuisance

Qu'est-ce-qu'une nuisance ?

Une nuisance est une dégradation de l'environnement qui ne cause pas de dommage écotoxicologique, mais qui gêne les personnes qui la subissent. Contrairement à la pollution de l'air, qui a un impact prouvé sur la santé et l'environnement, la nuisance est perçue comme dérangeante, bien qu'elle n'ait pas d'effet significatif sur la santé.

Les différents types de nuisances de l'air

Les nuisances liées à la qualité de l'air sont principalement des odeurs désagréables et des dépôts de poussière. Les principales activités responsables de ces nuisances sont le traitement des déchets, l'extraction et transformation des matériaux de construction, les exploitations agricoles, les installations industrielles et les transports.

Nuisance = danger ?

Les nuisances, contrairement à la pollution de l'air, n'ont généralement pas d'impact sur la santé ou l'environnement. Par exemple, les odeurs sont perçues à des concentrations trop faibles pour être nocives, et les dépôts de poussière sont trop gros pour affecter les voies respiratoires. Toutefois, ces nuisances peuvent causer des gênes, entraînant parfois des symptômes comme des maux de tête ou des irritations.

Agir face aux nuisances

Lig'Air n'est pas habilité à intervenir directement à la demande des particuliers lors du signalement d’une nuisance.
Lorsque vous avez un problème de nuisances liées à la qualité de l’air voici les entités à contacter : 

 

Nature de la nuisance

 

Mairie

ARS

DREAL

DRAAF

DDPP

Autres

Voisinage

(feux de cheminées, brûlage déchets verts...)

X

X

 

 

 

 

Société/Industrie

 

X (sites non ICPE)

X

X (sites ICPE)

X (formulaire plainte ICPE)

 

X

 

Agriculture

(produits phytosanitaires, brûlage déchets verts)

X

X

 

X

X

 Ministère des affaires sociales et de la santé

Anses

Agriculture

(autres nuisances)

X (sites non ICPE)

X

(sites ICPE)

 

X

 

Aéroport

 

X

 

 

 

 

Gestionnaire

 

Mairies : le maire est le garant de la salubrité il peut donc faire cesser ces nuisances en mandatant un inspecteur de la salubrité afin qu'il constate la réalité et l'importance du trouble. De plus, en vertu de son pouvoir de police, le maire peut intervenir et rappeler à l'ordre l'auteur de la nuisance. 
ARS : Agence Régionale de Santé. L'ARS est l’interlocuteur à contacter en cas d’impact sanitaire suspecté ou avéré. 
DREAL : Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement – Centre-Val de Loire. La DREAL est en charge du suivi environnemental des sites industriels. Elle peut également, si nécessaire, ordonner une enquête. 
DRAAF : Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt 
DDPP : Direction Départementale de la Protection des Populations 
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l'Environnement. Lien vers la base des ICPE.

Formulaire plainte ICPE : la DREAL propose un dispositif de gestion des plaintes associées aux nuisances industrielles. 
Portail de signalement
des événements sanitaires indésirables du Ministère des Affaires sociales et de la Santé. 
Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail pour signaler un effet indésirable sur la santé humaine lié à l’utilisation de produits pharmaceutiques.

Le brûlage des déchets verts

Ne brûlez pas vos déchets verts dans le jardin : c'est interdit !

Un risque pour la qualité de l'air et la santé


Le brûlage des déchets verts à l'air libre est une pratique encore répandue en Centre-Val de Loire, bien qu'interdite par le règlement sanitaire. Cette activité est responsable de l'émission de polluants atmosphériques tels que les particules fines, les oxydes d'azote, et des composés cancérigènes comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les dioxines. Ces polluants contribuent à la dégradation de la qualité de l'air et présentent des risques pour la santé, notamment un risque accru de cancers. Les effets sont particulièrement graves pour les personnes vivant à proximité de ces brûlages.



Une interdiction souvent méconnue

Le brûlage des déchets verts est interdit sauf exceptions. Enfreindre cette règle expose les contrevenants à une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros. Pourtant, environ 9% des foyers continuent cette pratique illégale. Les autorités locales, notamment les maires, sont chargées de faire respecter cette interdiction pour prévenir les pollutions et nuisances de voisinage.

Des solutions alternatives écologiques

Des solutions existent pour gérer les déchets verts de manière plus respectueuse de l’environnement :

  • Compostage individuel : les déchets organiques peuvent être transformés en engrais.

  • Paillage : recouvrir le sol de matières organiques broyées pour le protéger.

  • Collecte en déchetterie : bien plus écologique que le brûlage à l'air libre.

  • Méthanisation : production de biogaz à partir de gros volumes de déchets verts.

Une communication et un sensibilisation nécessaire Des campagnes de sensibilisation sont en place pour informer les citoyens et les professionnels sur les dangers du brûlage des déchets verts et les inciter à adopter des pratiques alternatives. Plusieurs guides et vidéos ont été développés grâce aux données fournies par Lig'Air, l'ADEME Centre-Val de Loire, l'ARS Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire et la Préfecture de la région Centre-Val de Loire :

🔎 Plaquette - "Le brûlage à l'air libre des déchets verts, c'est interdit !"

🔎 Affiche - "Arrêtez de vous enflammer !"

🔎 Circulaire du 18 novembre 2011 relative à l’interdiction du brûlage à l’air libre des déchets verts

🔎 Plaquette ADEME - Alternatives au brûlage des déchets verts

🔎 ADEME - Comment utiliser son compost au jardin ?

🔎 ADEME - Comment faire du paillage ?

🔎 ADEME - Utiliser ses déchets verts

Les collectivités peuvent également s'appuyer sur ces outils lorsqu'elles sont amenées à intervenir pour faire appliquer l’interdiction, s’assurer de la bonne élimination des déchets verts et communiquer auprès des citoyens !

Quand je fais du sport

Quand je fais du sport

L'air est essentiel à la vie, au mouvement, au sport et à la santé. En moyenne, une personne respire 15 000 litres d'air par jour. En étant au repos, on inhale environ 6 litres d'air par minute. En mouvement, ce volume passe à 15 litres par minute, et lors d'une course d'endurance, il peut atteindre entre 60 et 100 litres. La qualité de l'air a donc un impact direct sur la santé et la performance.

3 choses à savoir quand j’ai envie de bouger

Quand ? Généralement le matin avant que le trafic s’intensifie. J’évite les heures de pointe et aux beaux jours, les heures les plus chaudes de la journée (concentrations d’ozone les plus élevées).

Où ? Je privilégie des trajets à l’écart des sources majeures de pollution : les grands axes de circulation, les rues « canyons », étroites et bordées d’immeubles hauts, où l’air stagne. Je préfère les parcs, les espaces bien ventilés.

Quelles sont les prévisions pour la qualité de l’air ? Aujourd’hui, demain, après-demain ? Vite un coup d’œil sur l'indice de ma commune qui est publié sur le site de Lig'Air : de 0, très bon à 10, très mauvais. Et si un épisode de pollution se prépare, je suis averti à l’avance, je me suis abonné aux bulletins d’alerte.

Activité physique dans un endroit pollué, perdant ou gagnant pour ma santé ?


Même si la qualité de l'air est moyenne, les bienfaits de l'activité physique surpassent les risques. Par exemple, à vélo, on est moins exposé à la pollution que dans une voiture, un espace clos. En cas de pollution, il ne faut pas arrêter de bouger mais s'adapter.

Lorsqu'on dépasse le seuil « d'information », les personnes vulnérables (seniors, jeunes enfants, femmes enceintes, personnes ayant des problèmes cardiaques ou respiratoires) doivent modérer leurs efforts. Au-delà du « seuil d'alerte », il est préférable de reporter toute activité physique intense jusqu'à ce que l'air soit de meilleure qualité.

Sportif, choisir l’heure et le lieu de mes entraînements



Lors d'un effort intense, on respire 7 à 8 fois plus d'air qu'au repos, ce qui augmente l'inhalation de polluants, néfaste pour la santé et la performance. Pour limiter cela, il est conseillé de s'entraîner tôt, loin des grandes routes, ou lorsque le vent disperse la pollution. En cas de mauvaise qualité de l'air, il est préférable de réduire ou écourter l'entraînement. En salle, il est important que l'air soit bien renouvelé. En période de forte pollution, une compétition peut être reportée pour protéger les sportifs.

Maladies respiratoires et activité physique à l’extérieur, quelles précautions prendre ?

La thérapie par le sport est de plus en plus recommandée. Mais les personnes souffrant de maladies respiratoires, comme les asthmatiques, vont présenter plus rapidement ou plus fortement des symptômes suite à une exposition à la pollution, que ce soit à court terme ou à long terme.

  • Mon médecin m’indique si je peux faire du sport et lequel : le volume d’air respiré diffère selon l’activité,

  • Je choisis le moment où la qualité de l’air est la meilleure pour bouger,

  • Je respecte scrupuleusement le traitement médical prescrit par mon médecin.

Quand je me déplace

Quand je me déplace


Suivant nos modes de déplacement, nous ne sommes pas tous exposés de la même manière. Afin d’aider les usagers à maîtriser et réduire leur exposition, Lig’Air a mené une étude dans différents modes de transports Ast’Air (usAgerS des Transports et qualité de l’AIR). Il sort de cette étude que l’automobiliste est le plus exposé à la pollution, en particulier lors des bouchons alors que l’usager des transports en commun est le moins exposé.

A défaut de fournir des niveaux de pollution personnalisés à chaque usager, cette étude fournit des ordres de grandeur mais surtout des conseils pour limiter et réduire l’exposition par mode de déplacement.

Maîtriser notre consommation énergétique et nos déplacements conduirait à une meilleure qualité de l’air et qualité de vie.

🔎 Rapport d'étude Ast’Air