Episodes de pollution
Existe-t-il des facteurs aggravants en cas d’épisode de pollution de l’air ?
Oui, des pratiques ou activités dans sa vie privée aggrave les effets de la pollution de l'air. Fumer ou être exposé à la fumée environnementale de tabac, aux émissions de chauffage au bois, aux émissions provenant du brûlage de déchets verts à l’air libre (bien que cette pratique soit interdite), aux émissions de barbecue, aux pollens, aux solvants utilisés en espace intérieur… constituent des facteurs qui peuvent aggraver les effets de la pollution de l’air. Aussi, en cas d’épisode de pollution de l’air, il est préférable de réduire ou d’éviter l’exposition à ces autres facteurs.
Source : DGS - Questions/Réponses "Air extérieur et santé" - avril 2016
Les pics de pollution sont-ils plus dangereux pour la santé que la pollution de fond ?
En France, la majorité des effets sanitaires liés à la pollution ne sont pas dus aux pics de pollution, mais à l'exposition chronique à des niveaux moyens de pollution. Santé Publique France a estimé que seuls 7% des décès et hospitalisations cardiaques attribuables aux particules PM10 à Paris entre 2007 et 2010 étaient liés aux pics de pollution, contre 93% dus aux niveaux de pollution inférieurs au seuil d'alerte. Les pics de pollution peuvent entraîner des effets aigus (symptômes allergiques, crises d'asthme, irritations), mais les effets chroniques, comme l'aggravation de maladies respiratoires et cardiovasculaires, sont plus graves.
🔎 Ministère en charge de la santé - Qualité de l’air : Sources de pollution et effets sur la santé
Faut-il continuer à aérer en cas d’épisode de pollution de l’air ?
En cas d’épisode de pollution de l’air, il est conseillé de maintenir les pratiques habituelles d’aération et de ventilation. Voici les raisons principales :
Absence de mesures de confinement : Lors d’épisodes normaux de pollution, sans événements spécifiques comme un accident industriel, il n’est pas nécessaire de restreindre l'aération.
Réduction de la pollution intérieure : Aérer et ventiler contribue à diminuer la concentration de polluants à l’intérieur des bâtiments, qui proviennent de diverses sources (matériaux, produits d’entretien, tabac, etc.). Cette pollution intérieure peut également avoir des effets néfastes sur la santé.
Il est recommandé d'ouvrir les fenêtres et de ventiler durant les périodes de la journée où la pollution extérieure est la plus faible.
🔎 Santé Gouv - Qualité de l’air intérieur : comment agir ? Recommandations