Quand je fais du sport
Quand je fais du sport
L'air est essentiel à la vie, au mouvement, au sport et à la santé. En moyenne, une personne respire 15 000 litres d'air par jour. En étant au repos, on inhale environ 6 litres d'air par minute. En mouvement, ce volume passe à 15 litres par minute, et lors d'une course d'endurance, il peut atteindre entre 60 et 100 litres. La qualité de l'air a donc un impact direct sur la santé et la performance.
3 choses à savoir quand j’ai envie de bouger
Quand ? Généralement le matin avant que le trafic s’intensifie. J’évite les heures de pointe et aux beaux jours, les heures les plus chaudes de la journée (concentrations d’ozone les plus élevées).
Où ? Je privilégie des trajets à l’écart des sources majeures de pollution : les grands axes de circulation, les rues « canyons », étroites et bordées d’immeubles hauts, où l’air stagne. Je préfère les parcs, les espaces bien ventilés.
Quelles sont les prévisions pour la qualité de l’air ? Aujourd’hui, demain, après-demain ? Vite un coup d’œil sur l'indice de ma commune qui est publié sur le site de Lig'Air : de 0, très bon à 10, très mauvais. Et si un épisode de pollution se prépare, je suis averti à l’avance, je me suis abonné aux bulletins d’alerte.
Activité physique dans un endroit pollué, perdant ou gagnant pour ma santé ?
Même si la qualité de l'air est moyenne, les bienfaits de l'activité physique surpassent les risques. Par exemple, à vélo, on est moins exposé à la pollution que dans une voiture, un espace clos. En cas de pollution, il ne faut pas arrêter de bouger mais s'adapter.
Lorsqu'on dépasse le seuil « d'information », les personnes vulnérables (seniors, jeunes enfants, femmes enceintes, personnes ayant des problèmes cardiaques ou respiratoires) doivent modérer leurs efforts. Au-delà du « seuil d'alerte », il est préférable de reporter toute activité physique intense jusqu'à ce que l'air soit de meilleure qualité.
Sportif, choisir l’heure et le lieu de mes entraînements
Lors d'un effort intense, on respire 7 à 8 fois plus d'air qu'au repos, ce qui augmente l'inhalation de polluants, néfaste pour la santé et la performance. Pour limiter cela, il est conseillé de s'entraîner tôt, loin des grandes routes, ou lorsque le vent disperse la pollution. En cas de mauvaise qualité de l'air, il est préférable de réduire ou écourter l'entraînement. En salle, il est important que l'air soit bien renouvelé. En période de forte pollution, une compétition peut être reportée pour protéger les sportifs.
Maladies respiratoires et activité physique à l’extérieur, quelles précautions prendre ?
La thérapie par le sport est de plus en plus recommandée. Mais les personnes souffrant de maladies respiratoires, comme les asthmatiques, vont présenter plus rapidement ou plus fortement des symptômes suite à une exposition à la pollution, que ce soit à court terme ou à long terme.
Mon médecin m’indique si je peux faire du sport et lequel : le volume d’air respiré diffère selon l’activité,
Je choisis le moment où la qualité de l’air est la meilleure pour bouger,
Je respecte scrupuleusement le traitement médical prescrit par mon médecin.